Les origines de Bilgrad Na Moru (Cyrillique : Билград на Мору, romanisé : Bilgrad na Moru, allemand : Burg auf See) remontent au 11e siècle, lorsque les iles furent la cible fréquents raids perpétrés par les Vikings. Puisque les autres parties de la côte Ouest de l’île de Lesh étaient bien défendues par des villes fortifiées, ou inaccessibles dues aux rives escarpées, les plaines et plages de sable bordant la présente Bilgrad Na Moru étaient un lieu de débarquement idéal. Les Vikings prenaient les marchands en embuscade, qui voyageaient entre les villes portuaires de Chernovar et Shtangrad et occasionnellement perpetraient des raids ou pénétraient plus profondément dans les terres. Des armes Viking et artefacts sont encore aujourd’hui découverts jusqu'à la présente Novi Dvor.
Le problème était devenu si grave que les Vikings avaient établi un campement permanent sur la plage. Après de nombreuses batailles, les Vikings furent finalement repoussés par l’armée du Roi Lev aux alentours du 11e siècle, ce qui lui valu le surnom de Roi Lionhart. Le Roi Lev fit construire une forteresse de pierre sur le site en 1070 pour prévenir de futures invasions Viking. La forteresse fut agrandie au cours des années pour finalement être détruite par le feu en 1240, à la suite d’une tentative d’invasion ratée du Roi Haakon IV de Norvège. Aujourd’hui seuls des fragments de la forteresse restent visibles.
La zone alentours de la forteresse fut investie et exploitée par des paysans locaux et la ville fut dès lors renommée Bilgrad Na Moru, pouvant être traduit par “château sur la mer”.
Durant la révolution industrielle du 18e siècle, la ville s’embourgeoise grâce à l'arrivée d’une classe moyenne riche qui vient s’y installer pour fuir l’insalubrité et le bruit de Branibor.
L’origine du nom de la ville est mal connue, faisant sa première apparition dans le livre Chroniques de Novistrana écrit par l’explorateur, philosophe, pédagogue et théologien Slavomir Popov au 9e siècle. Selon les conclusions des excavations archéologiques, la ville n’a pas été habitée par les hommes depuis la période Néolithique. Historiquement, la ville a été un point de commerce majeur. En effet, l’on a trouvé des artefacts appartenant aux Gutes, indiquant que la ville fut un jour un port de commerce, opérant des transaction notamment avec l’île de Gotland et probablement avec les marchands Rus', selon les multiples artefacts retrouvés provenant du Califat Abbasid.
La ville a souffert des raids Vikings fréquents du 11e siècle.
Pendant l’épidémie de Peste Noire en Europe entre 1348 et 1351, le Royaume de Rustavia (aujourd’hui République Soviétique de Taviana) vut un grand exode de Juifs fuyant la persécution des terres Allemandes. La majorité des Juifs s’installèrent dans le sud de l’île de Bukvats , ainsi que sur la côte ouest de l’île de Lesh , principalement à Chernovar (Cyrillique : Черновар, romanisé : Černovar). Ils furent une source de grande prospérité durant les deux siècles suivants, période connue comme la Grande Renaissance de Rustavia et convertit Chernovar comme port majeur d’exportation entre la présente Taviana et les terres Germaniques. L’immigration des Juifs à destination de Chernovar augmentait, et la (Grande Synagogue) y fut construite 1890 sur le site d’une bien plus petite et ancienne synagogue, pour un coût de 160,000 roubles d’argent. La Grande Synagogue (Cyrillique : Велика синагога, romanisé : Velika sinagoga, Yiddish : די גרויסע שול, romanisé : di groyse shul) devint la 3e plus grande synagogue d’Europe. Durant la Seconde Guerre Mondiale, le port fut agrandi afin de pouvoir accueillir de plus grands navires de la Kriegsmarine, qui utilisait le port pour refaire le plein de carburant et effectuer des réparations.
A la suite de la Seconde Guerre mondiale, la Grande Synagogue, miraculeusement restée intacte, fut nationalisée par le gouvernement Communistre et convertie en musée.
Une statue de bronze du Marshal Aleksandr Mikhaylovich Vasilevsky,, commandant du 3e Front Bielorusse de l’Armée Rouge, qui libéra Taviana lors de l’Offensive stratégique Baltique fut érigée en face de la Grande Synagogue sur la Place de la Victoire en 1948.
Alors que la Guerre Froide gagnait du terrain, les Forces Aériennes Soviétiques jugèrent nécessaire d’avoir rapidement une capacité de frappe nucléaire sur les grandes villes d’occident. Puisque la République Soviétique de Taviana est la région la plus occidentale de l’Union Soviétique, a tout juste quelques centaines de kilomètres des grandes villes des états membres de l’OTAN et leurs alliés comme Stockhom, Oslo, Coppenhague ainsi que la ville portuaire Ouest-Allemande de Hambourg, il fut décidé que le nouveau 1007e Régiment de Bombardiers Lourds serait ajouté à la 106e Divisions de Bombardiers Lourds et basée en République Soviétique de Taviana.
A cette fin, un nouvel aéroport militaire fut construit sur les plaines à l’ouest du Lac Slyepats (Cyrillique : Слѥpac, romanisé : Sljepac) en 1978; ainsi qu’une ville en préfabriqué sur le modèle de Mitrovice afin d’héberger les pilotes, officiers et personnel de soutien. La ville comporte un hôtel pour les commandants en visite, un centre commercial luxueux, une école, un hôpital et des casernes de police et pompiers. Une autoroute traverse la ville, facilitant l’accès à la base militaire, port, et à l’île de Bukvats. La ville fut nommée Krasnoznamensk (Cyrillique : Краснознаменск, romanisé : Krasnoznamensk) en l’honneur du Centre de Contrôle Principal de Test et Systèmes Spatiaux qui recevait l’Ordre du Travail du Drapeau Rouge (russe : Орден Трудового Красного Знамени СССР) l’année précédente.
S´étendant à peine 100 mètres (328 ft) au dessus du niveau de la mer sur le plateau de Bashka Luka (Cyrillique : Башка Лука, romanisé : Baška Luka), Kryvoe (Cyrillique : Кривое, romanisé : Kryvoe, allemand : Krummstadt) est un centre de commerce et d’agriculture de premier ordre depuis la période Néolithique. Grâce à son climat doux, ses grandes plaines et le lac Bled (Cyrillique : Блед, romanisé : Bled)situé non loin, le lieu est idéal pour entretenir une activité agri culturelle et favorise la sédentarité.
La première mention de Kryvoe est faite dans le livre Chroniques de Novistrana écrit pas l’explorateur, philosophe, pédagogue et théologien Slavomir Popov au 9e siècle. Popov décrit la ville comme un “bastion débordé par le lait et le miel, entouré par de luxuriants arbres fruitiers de toutes sortes”. La ville comporte aujourd’hui nombre d’auberges, une place de marché, de nombreuses fermes animales et une brasserie.
Les excavations archéologiques menées durant la construction d’un supermarché en 1974 ont mis en lumière des restes humains et artefacts datant de 10.000 avant JC, confirmant que Kryvoe avait en effet bien été habitée par les hommes depuis le néolithique au moins.
Au cours du 13e siècle, la paroisse de Kryove fut créée,englobant Kryvoe et les villages environnants. En1720, Kryvoe obtint le statut de ville royale par la main du Roi Solibor, qui y fut ériger le château Bled, dont les ruines surplombent toujours la ville. Une garnison de troupes royales y fut basée. Aujourd’hui, l’héritage militaire de Kryvoe continue avec le 101e Régiment d’Infanterie Mécanisé toujours basé près de la ville.
Au cours de la Révolution Induustrielle du 18e siècle, une briqueterie fut construite par l’homme d'affaires local Abraham Arazim, qui resta en activité jusqu’au développement de la Seconde Guerre Mondiale. L’usine fut convertie en entrepôt après que la 1ere Division de terrain de la Luftwaffe établisse son QG en ville. Kryvoe a reçu la visite personnelle d’Oberst Gustav Wilke.
L’usine fut nationalisée par le gouvernement Communiste aux suite de la Seconde Guerre mondiale, reprenant sa production initiale de briques.
La Seconde Guerre mondiale causa de vastes destructions urbaines en Union Soviétique. En outre, la révolution industrielle eut pour conséquence un exode rural massif en direction des centres urbains. Ajoutant à cela un baby-boom dû aux avancées de la médecine, de la production de masse et de l’agriculture, la surpopulation devint rapidement un problème et une crise du logement majeure en découla.
Vers la fin des années 50, le Parti Communiste entrepris de mettre fin à la crise par la construction de nouvelles villes low-cost, issues de la production de masse et préfabriquées en dalles de béton (nommées panelaks en République Soviétique de Taviana). L’action montrerait au monde comment le communisme pouvait améliorer la qualité de vie de ses citoyens
La République Soviétique de Taviana fut choisie comme terrain d’essai et le site sélectionné près du village de Shtangrad, ou un échantillon de ville préfabriquée serait construite et nommée Mitrovice (Cyrillique : Митровице, romanisé : Mitrovice), qui hébergerait les travailleurs du port à proximité. L’objectif était de construire rapidement une ville avec les infrastructures nécessaires pour être autosuffisante : hôpital, école, commerces, parcs, etc…La ville devait être entièrement chauffée par les eaux chaudes usées de la centrale électrique au charbon située dans la partie nord de la ville. Le charbon y serait acheminé par chemin de fer. La construction commença en 1954 et fut achevée en 1956, un succès complet qui vit d’autres villes similaires émerger alentours des villes déjà existantes au sein de l’Union Soviétique et de ses villes satellites. Ces ajouts aux villes existantes furent appelées micro rayons (micro-régions).